Les critiques sont les bienvenues quand elles sont constructives, mais les propos diffamatoires exprimés par certains sont simplement intolérables et injustes vis-à-vis d'un personnel impliqué et engagé dans son travail. Les personnes transgenres, non-binaires etc... sont évidemment les bienvenues à Chanay. Le personnel n'a d'ailleurs pas l'habitude de classer les personnes par leur genre ou par leur orientation sexuelle (comme certains paladins de l’"autodétermination" vaudraient, en créant seulement des clivages). La propagande woke, avec ses simplifications et ses banalisations...c'est autre chose. Je rappelle à ceux qui ont pris Chanay pour une scène dans laquelle donner libre cours à leur ego hypertrophique, que Chanay est avant tout un lieu de soins et de partage. L'adolescence est une période de remaniement physique et intrapsychique durant laquelle la question de l'identité émerge dans toute son évidence et dans toute sa singularité. Réduire le problème de l'identité à une histoire de prénoms ou de code vestimentaire, signifierait banaliser le problème et apporter une même réponse à une multitude de questionnements et de problématiques différentes. Chaque personne porte son histoire: chaque réponse doit pouvoir prendre en compte cette histoire (qui ne correspond pas au "ressenti" de chacun). C'est ce qu'on essaye de faire à Chanay, avec un certain dévouement. Nous demander d'adopter une posture standardisée sur ces sujets complexes, équivaut à nous demander de renoncer à nos questionnements et à notre éthique professionnelle, au nom d'une "éthique globale" autoritaire.
Un professionnel de Chanay